Coût des obsèques, perte de revenus, remboursement des dettes, les conséquences financières de la perte d’un proche peuvent être lourdes. Malheureusement, les aides du gouvernement sont souvent insuffisantes pour permettre à nos proches de pouvoir conserver leur niveau de vie.
Parce que très souvent, nous avons trop de choses à gérer sur le moment, ces dépenses, même nombreuses, passent à la trappe. Pourtant, elles peuvent aisément être anticipées en amont. Découvrez quelles solutions s’offrent à vous afin d’y faire face.
L’impact financier sur les revenus du foyer après la perte d’un proche
Combien coûtent les obsèques ?
La première répercussion financière à laquelle on pense en cas de décès est le coût des obsèques. En France, le coût moyen est d’environ 4 000 €. Le montant peut être légèrement inférieur dans le cadre d’une crémation, estimé aux alentours de 3 800 €. Les dernières volontés de votre proche peuvent aussi être associées à des tarifs plus importants. Exigences sur le bois composant le cercueil, nécessité de rapatrier le corps, les surcoûts peuvent rapidement se cumuler.
En général, ce sont les personnes les plus proches du défunt qui paient les frais d’obsèques. Juridiquement, ce sont les héritiers qui doivent s’acquitter de cette dépense. Il peut donc s’agir du conjoint, des enfants ou encore des parents.
Les conséquences financières sur le niveau de vie du conjoint survivant
Les conséquences financières sont aussi directes pour le conjoint survivant. Le foyer passe généralement de deux à un salaire. Il faut en effet continuer à faire face aux dépenses courantes. Le paiement des factures, les charges liées à d’éventuels enfants, le budget est parfois serré. Lorsque le conjoint survivant est homme ou femme au foyer, les conséquences peuvent être encore plus importantes. Il faut penser à ce que la femme ou l’homme qui reste, sera seule à assumer la charge du foyer, la responsabilité financière des enfants ou encore celle des grands-parents à charge.
L’impact financier pour les enfants
Les enfants peuvent aussi subir la situation financière découlant de décès. Lorsqu’ils sont étudiants, ou encore qu’ils ont besoin de l’aide financière de leurs parents, le décès de l’un d’entre eux peut être un véritable obstacle à la réalisation de leurs projets. En l’absence d’un conjoint survivant, ils peuvent aussi avoir à faire face aux dettes du parent décédé.
Pour nos seniors, nos parents et grands-parents
On ne pense pas assez à nos propres parents, mais ils vieillissent eux aussi. Malheureusement, s’ils n’ont pas eu l’opportunité de s’occuper eux-même de leur retraite, il faudra le faire à leur place. On ne veut peut-être pas voir ni accepter le temps qui passe, mais ils prennent de l’âge. Et, avec l’âge arrivent souvent les problèmes de santé. Qu’en est-il des personnes malades ? Les instituts médicalisés sont chers. Les aides à la personne de la part de l’Etat ne sont pas légion et ne remplacent pas un revenu fixe. Surtout si le dit revenu était le grand gagnant de la maison. Comment s’occuper de nos parents si je ne peux plus travailler ? Comment payer une bonne maison de retraite si je n’ai plus assez d’argent ?
Les besoins des autres proches
En matière de prévoyance, il est coutume de recenser toutes les personnes qui dépendent financièrement d’un assuré, pour proposer un contrat adapté. Il est possible qu’un frère, une sœur ou encore des parents éloignés aient besoin du soutien financier de quelqu’un. Il peut y avoir une personne en situation de handicap qui ait besoin de nous et notre soutien au sein de notre famille ou de nos amis. Ici aussi, le décès peut plonger les personnes dans une situation financière difficile. Il est même possible que la précarité attende ceux qui dépendent du défunt.
Qui doit payer les dettes du défunt ?
Les assurances de prêt remboursent-elles les dettes ?
Attention, les assurances de prêt ne remboursent pas forcément toutes les dettes en cas de décès. Lorsque vous souscrivez à un prêt à la consommation, il est important de lire les petites lignes de l’assurance de prêt. Cela évitera éventuellement à vos proches de devoir payer vos dettes en cas de décès.
C’est en matière de prêt immobilier, que les dettes laissées peuvent être les plus importantes. Si vous empruntez à deux, notez que l’assurance peut être à 50 %. Cela signifie qu’en cas de décès de l’un des cocontractant, l’assurance prend en charge la moitié du prêt restant. Il convient donc de vous assurer que le conjoint survivant ait les moyens nécessaires pour pouvoir continuer à assumer sa part du crédit.
Il est aussi possible de souscrire à une assurance prenant en charge à 100 % du crédit en cas de décès. Si ces dernières sont généralement plus chères, elles peuvent assurer la pérennité financière de l’emprunteur survivant.
Qui doit payer les dettes après un décès ?
En cas de décès, les actifs comme les passifs reviennent aux héritiers. Cela signifie que si vos héritiers perçoivent l’argent et les biens qui vous appartiennent, ils doivent aussi s’acquitter de vos dettes. Lorsqu’on ne souhaite pas payer les dettes d’un défunt, il est possible de renoncer à l’héritage. Vous devrez alors déposer une déclaration de renonciation au greffe du tribunal dont dépend le dernier domicile du défunt. Il faudra néanmoins aussi renoncer aux éventuels biens et sommes d’argent légués. Il n’est pas possible de ne refuser que les dettes.
Quelles solutions pour faire face aux conséquences financières d’un décès ?
L’argent du défunt pour payer les obsèques
Pour faire face à la première grande dépense suivant un décès, il est possible d’accéder aux fonds du défunt. Pour cela, il suffit de se présenter à la banque, avec une facture justifiant des frais d’obsèques. Si ce dernier dispose des fonds nécessaires sur son compte, la banque pour débloquer l’argent permettant de financer un enterrement ou une crémation. Notez par ailleurs que l’acte de décès vous sera systématiquement demandé par l’organisme bancaire.
Pour les autres dépenses, il n’est malheureusement pas possible d’accéder au compte avant le règlement de la succession. Cela permet à la banque de pouvoir faire face aux dépenses engagées par le défunt avant son décès. Il faudra notamment honorer les chèques signés avant cette date.
La capital décès de la Sécurité Sociale
Il est possible de percevoir un capital décès de la part de la sécurité sociale. Pour un salarié du privé, son montant est d’environ 3 500 €. Si vous souhaitez en savoir plus sur le montant qui peut vous être octroyé, et sur les modalités d’obtention, n’hésitez pas à lire notre article sur le montant du capital décès de la sécurité sociale.
La plupart du temps, la somme versée suffit à peine à couvrir les frais d’obsèques. Il ne s’agit donc pas d’une solution, pour ceux qui souhaitent mettre leurs proches à l’abri en cas de décès. Il ne s’agit que d’une contribution pour aider à faire face aux conséquences financières d’un décès.
L’allocation de veuvage et la pension de réversion
L’allocation de veuvage peut être versée au conjoint survivant en attendant de percevoir la pension de réversion. Pour cela, il faut répondre à des conditions d’âge et de ressources. Cela peut permettre de contribuer au maintien du niveau de vie, après le décès de sa moitié.
La retraite sera ensuite complétée par ce qu’on appelle la pension de réversion. Sans limite de temps, il s’agit d’un complément de revenu représentant une partie de la retraite qui aurait dû être perçue par le défunt.
L’assurance décès pour assurer l’avenir de ses proches
L’assurance décès peut permettre de financer le maintien du niveau de vie des proches. Ce contrat permet de profiter de garanties en échange d’une cotisation fixe. Lors de la signature du contrat, l’assuré décide du montant du capital ou des rentes qui seront versées aux bénéficiaires du contrat. Il peut donc permettre de protéger un conjoint, des enfants ou encore une personne extérieure à la famille. Pour beaucoup, cela représente l’opportunité de véritablement laisser au proche de quoi subsister en cas d’accident. Il est donc important de bien calculer ce dont ils pourraient avoir besoin, pour bien dimensionner le contrat.
Les conditions fiscales de cette transmission sont aussi très avantageuses, avec la possibilité d’un abattement pouvant atteindre 152 500 €. Sur cette somme, les bénéficiaires ne devront payer aucun impôt.
L’assurance décès pour payer les frais d’obsèques
Parmi les garanties les plus couramment associées à la prévoyance individuelle, on retrouve le paiement des frais d’obsèques. Il est ainsi possible de prévoir la couverture de ce type de frais en cas de décès. L’argent peut être versé à un proche, ou directement remis aux pompes funèbres qui s’occuperont des obsèques.
Il s’agit donc d’une façon de protéger ses proches, en leur évitant plusieurs milliers d’euros de dépenses. Certains contrats permettent même de décider jusque dans les moindres détails du déroulement des funérailles.
La prévoyance individuelle sur-mesure par Life5
Chez Life5, nous avons une vision un peu à part de la prévoyance individuelle. Nous proposons à nos assurés de choisir librement les garanties dont ils ont besoin. Cela nous permet de créer des contrats sur mesure, en fonction du profil de l’assuré et des éventuels futurs besoins de ses proches.
Nos solutions sont disponibles en ligne. Vous pouvez effectuer un devis et souscrire en seulement quelques minutes. Cela nous permet de vous proposer des démarches simplifiées, et une meilleure rapidité dans la gestion de votre dossier. Vous profitez aussi de tarifs avantageux, en n’ayant pas à supporter tous les coûts des agences des assureurs classiques.
Chez nous, la souscription, c’est sans examens médicaux. En répondant simplement à notre questionnaire médical, ou questionnaire de santé, nous pouvons vous proposer la formule la plus adaptée. Vous l’aurez compris, la protection financière des proches en cas de décès est absolument incontournable. Vous n’êtes peut-être plus qu’à quelques clics d’assurer l’avenir de ceux qui vous sont chers.