Vous aussi vous ne savez pas quoi choisir entre Rente et Capital Décès ? Pas de panique, notre équipe vous vient en aide ! Quand on souscrit un contrat d’assurance décès, on peut être amené à choisir entre ces deux formes de versement. Pour pouvoir sélectionner la formule qui sera la plus susceptible d’aider vos proches, vous devez anticiper leurs besoins et le coût de chaque option. L’imposition sur chacune de ces formes doit aussi être passée au crible. Nous avons mené l’enquête pour vous permettre de faire un choix sans prise de tête.
Choisir la rente pour son contrat d'assurance décès
Définition de la rente
La rente est une somme qui sera versée périodiquement au moment du déclenchement des garanties. Cela signifie que le bénéficiaire ne recevra pas un capital décès en une seule fois. Il recevra des paiements réguliers, dont le montant aura été fixé au préalable.
La périodicité des versements peut ainsi être variable, avec des versements de chaque mois, chaque trimestre ou encore chaque année. Cette division du capital peut être perçue comme la possibilité d’offrir un revenu complémentaire à un proche en cas de décès, sur une période définie.
**Bon à savoir : ** Il existe plusieurs typologies de rente : rente viagère simple, rente viagère réversible, par paliers ou encore avec annuités garanties. Selon le type prévu au contrat, plusieurs critères rentrent dans le calcul du montant de la rente (taux de réversion, espérance de vie du du bénéficiaire, montant du capital, …).
La désignation des bénéficiaires
Dans le cadre de la souscription d’une assurance décès, les bénéficiaires peuvent être un conjoint, des enfants, ou encore toute autre personne avec un lien de parenté ou non avec l’assuré. Même lorsque vous choisissez des versements sous forme de rente, les bénéficiaires restent soumis à votre choix, sans limite particulière.
Calcul et montant de la rente viagère
À titre d’exemple, on peut estimer qu’un étudiant aura besoin de 10 000 € par année d’études. Lorsqu’on souscrit un contrat de prévoyance individuelle, on peut donc choisir le montant de la rente viagère en fonction de cette donnée. Une personne ayant deux enfants, et estimant la durée moyenne de leurs études supérieures à 5 ans devra donc souscrire à un contrat permettant d’obtenir une garantie totale de 100 000 € minimum. Un versement sous forme de rente annuelle paraît particulièrement indiqué, pour répondre à ce besoin spécifique.
Lorsqu’il s’agit de protéger un conjoint, il faut anticiper le besoin mensuel pour intervenir suite au décès. Pour garantir un complément de revenu de 2 000 € par mois pendant 8 ans, la totalité de la somme reversée devra donc représenter 192 000 €. L’assuré aura le choix entre des versements chaque année, chaque mois ou encore chaque trimestre, pour répondre aux contraintes de son conjoint.
Imposition et succession sur la rente
Les rentes viagères perçues par un bénéficiaire sans contrepartie de sa part sont imposées au même titre que les pensions. L’administration fiscale applique un abattement de 10 % sur le montant annuel reçu. Cet abattement sera d’un minimum de 400 € par an et par bénéficiaire. Il est également plafonné à 3 912 € par foyer fiscal.
Les rentes des ayants droits du Régime Général
La Sécurité Sociale peut aussi prévoir le versement d’une rente, c’est ce qu’on appelle le Régime Général. Il est possible de demander :
- Une allocation de veuvage, pour les conjoints survivants modestes, dont les revenus civils des trois derniers mois ne dépassent pas les 790,24 euros par mois. L’allocation sera d’un montant de 632,19 euros par mois. Le bénéficiaire doit avoir moins de 55 ans. Au-delà de cet âge, il faut demander une pension de réversion.
- Une rente en cas de décès d’un salarié suite à un accident de travail ou de trajet. Cette rente peut être versée au conjoint du défunt, ou à ses enfants. Elle représente entre 20 et 40 % du salaire mensuel. On peut effectuer une simulation sur le site du Service Public.
- Une rente en cas de décès d’un salarié suite à une maladie professionnelle. Ici aussi, le versement est soumis à condition, et le montant peut représenter entre 20 et 40 % du salaire du défunt. Une simulation est possible sur le site du Service Public.
Choisir le capital décès pour son contrat de prévoyance décès
Définition du capital décès
Le capital décès représente l’ensemble des sommes versées aux proches d’une personne décédée. Dans le cadre de la prévoyance, les bénéficiaires sont désignés par l’assuré. Lorsque ce dernier décide que l’indemnisation prend la forme d’un capital décès, cela signifie que le bénéficiaire reçoit un seul versement au titre du contrat. Contrairement au système de la rente, il n’y a donc pas de versements réguliers, ni même plusieurs versements prévus.
Les différences entre rente et capital décès
Vous l’aurez compris, le capital décès est versé en une fois, tandis que la rente est versée de façon régulière sur une période donnée. La différence ne s’arrête pas là, puisque le capital décès répond à une imposition particulière. Vous pouvez découvrir les détails de cette dernière dans notre article sur la fiscalité de l’assurance décès. En général, avec l’abattement promis sur le capital décès, cette solution est plus avantageuse d’un point de vue fiscal.
Le capital peut être choisi pour répondre à des dépenses importantes, pouvant survenir directement après le décès. Notez par ailleurs que l’assuré pourra disposer librement de cette somme. Il peut donc choisir de la faire fructifier grâce à des produits d’épargne ou à des investissements divers. La rente peut être privilégiée pour combler les revenus d’un conjoint, financer les études des enfants, ou répondre à un besoin sur le long terme.